samedi 26 juillet 2008

L'agriculture intensive dénoncée par C. Bourguignon

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J'ai commandé un livre de C. Bourguignon et sa femme : Le Sol, la Terre et les Champs, je l'entamme ce soir, je serai certainement amenée à vous en reparler au travers d'autres articles.

En écoutant ce passage du film Alerte à Babylone de Jean Druon, vous prendrez (ou reprendrez) conscience de l'absurdité de l'agriculture intensive et d'une partie de ses effets néfastes.

Voilà en tout cas ce qui me motive, voilà ce contre quoi je veux agir. C'est dans ce but que j'ai postulé au M2 que je vais suivre l'année à venir et ce blog suivra la progression de ma réflexion.

Ce qui est dit ici est suffisamment clair et éloquent pour que je me passe de descriptif, prenez 4min et 17 secondes de votre temps pour écouter cet ingénieur agronome qu'est Claude Bourguignon, et faites partager car je pense que beaucoup ne se doutent encore de rien...



Le Protocole de Kyoto : des objectifs louables, des moyens controversés.

polluindustrieCréé pour concrétiser les belles volontés de la Convention-Cadre sur les Changements Climatiques, le Protocole de Kyoto propose des moyens d’action qui ne font pas l’unanimité. Il existe en effet un déséquilibre entre les pays dits développés et ceux qui sont en voie de développement, certainement nécessaire à l’heure actuelle mais qui va atteindre ses limites dans les années à venir. L’expiration du Protocole en 2012 sera le point de départ de nouvelles dispositions plus contraignantes, sur lesquelles les différentes Parties délibèrent déjà.


Trois ans après son entrée en vigueur, le Protocole de Kyoto fait encore l’objet de nombreuses critiques, l’accusant d’acte politique hypocrite. En effet, seul un tiers des pays du Monde l’a ratifié et les Etats en voie de développement bénéficient de plus de souplesse, bien qu’ils ne soient pas nécessairement moins polluants.

Dès lors, une polémique s’est installée puisque la Convention prévoit un régime particulier pour les Etats en voie de développement : les efforts qu’ils devront fournir seront fonction de « leurs responsabilités communes mais différenciées et de leurs capacités respectives ». De plus, les Parties « développées » doivent les aider financièrement à atteindre leurs obligations.
Bien que sur le plan international cela puisse paraître déséquilibré, à l’échelle nationale il est difficile d’envisager qu’un Etat qui lutte déjà pour rattraper son retard économique et social puisse investir dans le même temps dans des considérations écologiques…

Cependant il était nécessaire de préciser la Convention, qui n’est qu’un texte idéologique, en fixant des limites à respecter et des délais. C’est dans cette démarche que s’inscrit le Protocole de Kyoto.

Adopté le 11 Décembre 1999, il a permis de préciser l’engagement des pays dits « industrialisés ». Les Parties s’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d’au moins 5% par rapport au niveau de 1990 dans la période de 2008 à 2012.

Pour cela, le Protocole et les Accords de Marrakech (Novembre 2001) prévoient trois mécanismes d’action qui doivent être employés en compensation d’actions nationales :

  1. Le mécanisme pour un développement propre (MDP), qui consiste en un transfert de technologies propres vers les pays en voie de développement.
  2. La réalisation de projets de réduction de gaz ou d’augmentation de l’absorption par les puits de carbone : il s’agit de créer des zones forestières, appelées « unités de réductions des émissions » (URE).
  3. L’échange des droits d’émission de gaz à effet de serre.

Le principe du troisième mécanisme est basé sur les quotas d’émissions à respecter par les pays ayant ratifié le Protocole. Si le quota d’émission de GES d’un pays ratificateur est dépassé, ce pays peut, par exemple, financer la construction de centrales hydroélectriques (non polluantes) dans un pays en voie de développement qui souhaite remplacer des centrales thermiques et donc très polluantes (dégagements de CO2, oxydes de soufre et d’azote…).

Ainsi l’économie d’émissions de GES par le pays subventionné permet d’annuler la dette du pays développé. D’un point de vue global, la balance des émissions planétaire est équilibrée. Il n’y a pas de réduction des émissions, mais pas d’augmentation non plus.

Cependant ce mécanisme permet aux pays industrialisés de continuer leurs activités sans fournir d’effort visant à réduire leurs propres émissions. Ainsi quand on lit que l’émission de gaz à effet de serre a diminué de 2,7% dans l’Europe des 15 entre 1990 et 2006, ça ne signifie pas que les Etats de l’UE ont pris des mesures draconiennes de prévention de la pollution atmosphérique…

Mais ce chiffre est tout de même encourageant, cela prouve que l’Europe tient à œuvrer pour respecter les objectifs visés par le Protocole. Elle est d’ailleurs prise pour exemple par d’autres pays comme le Canada. Mais dans les années à venir, lorsque les pays en voie de développement vont souhaiter financer eux-mêmes leurs projets d’améliorations technologiques, il n’y aura plus d’autre solution que d’agir concrètement au sein même des Etats ratificateurs.

Le Protocole de Kyoto expire en 2012, date à partir de laquelle les objectifs de réduction des émissions de GES vont devoir être revus à la hausse. En effet, l’UE prévoit qu’il faudra réduire de 50% les émissions planétaires (toujours par rapport au niveau de 1990) d’ici 2050 afin d’éviter les conséquences désastreuses d’un dérèglement climatique notable.

La Conférence de Bali de décembre 2007 a marqué l’ouverture des négociations pour l’élaboration d’un plan d’action en 2009. D’ici là plusieurs réunions intergouvernementales auront lieu pour permettre aux Parties de trouver des terrains d’entente et d’adopter de nouvelles mesures plus contraignantes.

Pour avoir une idée globale des dégâts engendrés par le changement climatique cliquez sur l'image :

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Texte rédigé pour Toogezer, visible sur www.toogezer.com

Une semaine pour les baleines

Quand la Commission Baleinière Internationale se fragilise, quand les Etats ne s’entendent plus, quand l’économie prend le pas sur la préservation de la biodiversité…
Alors ce sont les grands cétacés qui sont menacés.

Baleine

Du 23 au 27 juin s’est déroulée à Santiago du Chili la 60e réunion plénière annuelle de la Commission Baleinière Internationale (CBI), organe décisionnel de la Convention baleinière. La Commission regroupe 80 pays au 1er juin 2008 dont 21 membres de l’Union Européenne . Voir la liste des membres ici.

  • La Convention baleinière de Washington, datant de 1946, a été élaborée dans un but de conservation des baleines, pour un meilleur développement de l’industrie baleinière. Dès lors un paradoxe s’installe puisqu’il s’agit de concilier protection de la biodiversité et enjeux économiques… protection d’une espèce pour permettre son exploitation… Cependant la Convention répond a un véritable problème mondial et permet l’expression des différentes parties.
  • En 1986, un moratoire est entré en vigueur, interdisant la pêche commerciale des grands cétacés.

La Convention baleinière prévoyant que tout Etat membre peut poser des objections aux décisions prises par la CBI, trois pays se sont opposés au moratoire : la Russie, la Norvège et l’Islande. Ils poursuivent donc leur activité de chasse sous objection, conduisant à la mort d’environ 650 cétacés tous les ans à des fins commerciales.

Le moratoire est également affaibli par deux permissions : la chasse aborigène de subsistance et la chasse scientifique.

  • La première consiste en une chasse culturelle et de survie. Elle est pratiquée en Alaska (Etats-Unis), en Sibérie (Russie), au Groenland (Danemark) et à Saint-Vincent-et-les-Grenadines. Pour cette pêche, des quotas sont fixés pour une période de 5 ans et le dernier renouvellement date de 2007. Toujours en cours, ces indices sont de 620 Baleines grises pour 5 ans, 19 Rorquals communs par an, 212 petits Rorquals par an et 20 Baleines à bosse pour 5 ans.
  • La seconde, la chasse à but scientifique, s’est considérablement développée depuis l’existence du moratoire... Le Japon pratique la chasse à la baleine sous couvert d’une vocation scientifique depuis 1986 et l’Islande fait de même depuis 2002, date de son retour à la Commission. Difficile de croire à une coïncidence !

Ces pratiques soulèvent des mécontentements au cœur de la CBI, qui menace de disparaître en raison des tensions qui existent entre ses membres.

Si le Japon insiste sur la réalité de ses recherches scientifiques en brandissant un rapport d’activité de 2007, il réclame une levée du moratoire, en commun avec d’autres membres de la Commission, estimant que les effectifs de cétacés, ou « stocks », ont eu le temps de se renouveler.

Ils s’opposent aux pays dits « protecteurs » que sont entre autres la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Afrique du Sud, l’Australie, le Brésil, les Etats-Unis… qui brandissent le principe de précaution. En effet à l’heure actuelle le recensement des cétacés est aléatoire et d’autres facteurs participent à la mort de ces espèces comme les diverses pollutions, le transport maritime, le changement climatique et les captures accidentelles. Tous ces éléments sont extrêmement difficiles à prévoir ou même à limiter, mais peuvent avoir un impact important sur les populations de cétacés. Ayant conscience de ce paramètre, les pays protecteurs préfèrent ménager les populations marines en conservant des quotas exigeants.

De plus, ils défendent la création de sanctuaires marins où la chasse est proscrite. La France s’illustre d’ailleurs dans le soutien financier du sanctuaire de l’Antarctique.

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Le problème de la CBI est qu’elle permet une chose et son inverse… La Convention permettant l’objection de décisions prises par la Commission, elle la discrédite totalement.

  • C’est ainsi que la Norvège chasse la baleine à des fins commerciales depuis 1993 et entend augmenter ses quotas ; le Japon est revenu sur son objection au moratoire mais pêche sous couvert d’intérêts scientifiques discutables… De plus il émet une objection à la création de sanctuaires.
    L’Islande pratique la chasse de cétacés à des fins commerciales
    depuis 2002, sous prétexte qu’elle a émis une réserve au moratoire…
  • En bref chaque pays est parfaitement libre de faire ce que bon lui semble, le moratoire ne lie aucun Etat membre de la CBI et celle-ci n’a plus vraiment de légitimité.
  • C’est pourquoi les pays « protecteurs » dont la France désiraient la suppression du droit d’objection et de réserve.

Notre gouvernement défendait également trois grands points :

  • le maintien du moratoire,
  • l’interdiction de la chasse pour la recherche scientifique et le développement de moyens de recherche non létaux (proposition australienne)
  • la mise en place d’un système de localisation des cétacés pour réduire les risques de collision avec les navires de commerce.

A la fin de cette 60 édition de la Commission, le bilan est mauvais.

Au lieu de se préoccuper du sort des cétacés, la Commission s’est concentrée sur son bon fonctionnement … sans pour autant améliorer la protection des baleines.

La réunion s’est avérée délicate voire houleuse entre les différents parti pris, fragilisant encore un peu plus la CBI, qui menace toujours de disparaître.

Pour faire un geste vers l’apaisement des débats, les pays d’Amérique Latine ont décidé de revenir sur leur volonté de créer un sanctuaire baleinier dans l’Atlantique Sud… Voilà où en est la CBI : des concessions qui n’ont rien à voir avec une meilleure protection des cétacés, pour espérer conserver une certaine cohésion politique entre les membres…

Manifestement, non seulement la CBI n’est pas consolidée à l’issue de cette réunion, mais elle n’a pas été non plus efficace.

Texte rédigé pour Toogezer, visible sur www.toogezer.com

mercredi 23 juillet 2008

Eau en bouteille ou du robinet ?

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Pourquoi acheter de l’eau en bouteille ?
Plus onéreuse, elle a un coût énergétique important pour couvrir le transport et la gestion des cadavres de bouteilles.
Parce que c’est pratique, parce qu’elle a bon goût, parce qu’on veut des bulles, parce que c’est la marque qui fait maigrir... Autant de "bonnes" raisons !?

Pourquoi choisir l'eau du robinet?
Parce qu’elle coûte 200 à 500 fois moins cher que l’eau en bouteille, parce qu’elle ne génère aucun déchet : elle est donc économique et écologique.

 
Mais l’eau du robinet est-elle bonne pour notre santé ?

De tous les produits de consommation, elle est le plus étroitement surveillé.
Cependant, des traces d’aluminium, de zinc, de plomb et de cuivre peuvent se retrouver dans l’eau, de même que des traces de pesticides. Ces taux sont acceptables auprès de la législation, mais peuvent inquiéter le consommateur soucieux d’aller plus loin.
La solution réside dans l’achat de carafes filtrantes et/ou de filtres adaptables au robinet. Vous vous débarrasserez par la même occasion du goût de chlore.
  • Vous voulez de l’eau pétillante ? Il existe des gazéificateurs dans le commerce : par exemple ici.
  • Pour les filtres à robinet, un exemple ici.

EN CONCLUSION : 
Il apparaît que l’eau du robinet est de loin préférable du point de vue du développement durable. Mieux vaut un bon système de filtration de l’eau du robinet plutôt que des milliers de bouteilles plastiques fabriquées, transportées et jetées.

Cependant dans des cas précis, la connaissance exacte de la composition (sur les étiquettes des eaux en bouteille) peut s’avérer nécessaire : on peut alors choisir un taux de sodium réduit pour un régime sans sel, un taux de calcium faible pour les problèmes de calculs rénaux, un taux de magnésium élevé quand on a le moral en berne…

A vous de voir si vous estimez que vos besoins spécifiques vous permettent ou non d'utiliser l'eau du robinet... sachant qu'une grande majorité d'entre nous devrait s'en contenter sans aucun souci, à condition d'investir dans lesdits filtres.
  • Pensez aussi aux récupérateurs d'eau de pluie : ici

mardi 22 juillet 2008

Capsules de café

Ne résistant pas à la très efficace campagne de pub proposée par les marques de café en capsules ou dosettes, nombreux sont les consommateurs qui ont succombé à ce petit luxe. Un bon goût, une mousse savoureuse, un large choix… what else ? ah oui… beaucoup d’emballages aussi. Si vous devez choisir une machine à café, autant le faire en toute connaissance de cause :

1/ le marc de café : à priori entièrement biodégradable, on ne connaît pas cependant la composition exactes des capsules, qui contiennent certainement des additifs divers.

CAFE

2/ l'emballage :

  • Type Lavazza/Tassimo
    Ces deux marques utilisent des dosettes composées d’aluminium, de polyester et de polyéthylène. Cette association ne permet aucun recyclage ni réemploi… c’est du déchet pur et dur, qui part en centre d’incinération des ordures ménagères. La combustion des polyester et polyéthylène dégage d’ailleurs des fumées nocives.
  • Type Nespresso
    Chez Nespresso, les capsules sont faites en aluminium, qui est un métal parfaitement recyclable.
    Le hic ? en France il n’existe aucune collecte des capsules pour les faire recycler.
    La raison : La présence de marc de café fait que la capsule ne peut être considérée aux yeux de la législation française comme un déchet d’emballage.
    Nous sommes donc contraints de les jeter avec les ordures ménagères. Le tout se retrouve en centre d’incinération, et l’aluminium des capsules, mais aussi de tous les autres emballages alimentaires en alu, se retrouve dans le mâchefer : résidus métalliques ferreux de l’incinération, isolés par des aimants.
    Or la présence d’aluminium dans le mâchefer exige une séparation coûteuse et complexe, à l’aide d’un séparateur à courants de Foucault qui permet d’isoler les différents métaux en fonction de leur conductivité électrique. Ce n’est qu’après que l’aluminium peut être recyclé.
    Nos voisins allemands et suisses par contre disposent d’un système de collecte spécifique aux capsules, limitant ainsi les pertes énergétiques décrites plus haut.
    Nocivité/toxicité de l’aluminium :
    Avec notre système français, des résidus d’aluminium restent en décharge et peuvent donc se répandre dans le sol. A ce stade, il est dégradé et solubilisé par l’acidité du milieu. Or sous forme soluble, l’aluminium peut être absorbé par les plantes et ingéré par la faune aquatique.
    En suivant la chaîne alimentaire, les prédateurs et donc en bout de chaîne l’Homme, peuvent accumuler une concentration non négligeable d’aluminium, lequel est hautement nocif. Il peut notamment entraîner des dommages au niveau du système nerveux, la démence, des pertes de mémoire, une apathie, des tremblements…
    Il est également légitime de se poser la question quant à d’éventuels éclats d’aluminium qui seraient arrachés de la capsule lors de la perforation… Aluminium qui serait directement ingéré pendant que vous dégustez votre café et dont les cristaux sont soupçonnés d'être impliqués dans la maladie d'Alzheimer.
  • Type Senseo/Malongo
    Senseo et Malongo ont créé des dosettes entièrement biodégradables, à base de cellulose.
    Le hic ? chaque dosette est emballée individuellement dans du plastique
    La raison : Le caractère respirant de l’emballage biodégradable ne permet pas de garder intactes les saveurs du café…
    Si Malongo fait du café « commerce équitable » dans des sachets de cellulose, il empaquette chacun d’entre eux d’un emballage plastique important, qui doit être recyclé (à condition qu’il soit jeté dans le bac approprié par les consommateurs).
  • En bref
    Dans tous les cas,
    un emballage individuel signifie une quantité de déchets importante et superflue.
    De plus, le poids et le volume des boites de produits emballés individuellement augmentent, ce qui signifie que davantage de carburant est nécessaire pour les transporter, de même que davantage d’énergie est utilisée pour la conception.
    L'ADEME estime que 250g de café en dosette génèrent 10 fois plus d’emballage que 250g de café en paquet classique.
    De plus, doit-on rappeler que tout emballage a un coût, lequel se retrouve évidemment dans le prix final ? Ainsi le prix du café est augmenté de 20 à 60% uniquement pour la prise en compte des emballages individuels.
  • Alternatives
    - Les Pays-Bas ont lancé le principe de l
    écopad. Il s’agit d’une dosette plastique permanente, dans laquelle on place du café moulu. Vous créez ainsi tous les jours votre dosette avec le café de votre choix, vous conservez le plaisir gustatif tout en limitant les emballages. En vente ici par exemple.
    - L’achat d’une machine à expresso permet de retrouver le goût désiré, souvent même bien meilleur que les machines cités ci-dessus car la pression est plus forte. Pour l’utiliser, vous achetez du café moulu en paquets, ce qui vous coûte moins cher et réduit la quantité de déchets, la quantité d’énergie consommée, les émanations polluantes dans l’environnement…
    - Reste ensuite la machine à café classique, mais évidemment le goût n’est pas le même.




    Texte rédigé pour Toogezer, visible sur www.toogezer.com

Les récupérateurs d’eau de pluie


De l’eau disponible gratuitement chez soi, tout simplement tombée du ciel :

la récupération d’eau de pluie se présente comme un système idéal pour améliorer un quotidien… durable !

Vous connaissez le principe : les eaux qui ruissellent sur votre toiture et dans les gouttières sont dirigées vers une cuve, laquelle fournit de l’eau pour les différents besoins d’un foyer : arrosage des plantes, chasses d’eau, nettoyage de voiture, abreuvage d’animaux de compagnie…

Vous voulez savoir combien de litres d’eau de pluie vous pouvez récupérer en un an ?

  • Pour commencer calculez la surface de votre toiture.
  • Puis faites une recherche internet pour connaitre la pluviométrie annuelle moyenne de votre région .
  • Reste à tenir compte de l’évaporation : on estime qu’une correction de -10% permet d’obtenir un résultat fiable.

D’où la formule :

QUANTITE D'EAU DE PLUIE RECUPERABLE =
[surface au sol couverte par la toiture (m²) x pluviométrie annuelle moyenne de la région] x 0,9

Vous aurez ainsi une idée de l’économie réalisable en un an sur votre consommation d’eau urbaine… qui rappelons-le est potable : quel gâchis lorsqu’elle est destinée aux toilettes par exemple !


Quoi d’autre ?

Tenez compte de vos exigences quantitatives : si une cuve de 150 litres peut suffire pour un arrosage de plantes, une cuve de 6000 litres peut être appropriée pour arroser un grand jardin et alimenter un bassin par exemple.

De plus, vous n’aurez pas besoin de la même qualité d’eau pour simplement arroser vos plantes que pour prendre votre douche, ou encore faire cuire vos pâtes !Il existe des systèmes plus ou moins complexes de filtration, mais aussi des récupérateurs munis de purificateurs, permettant d’obtenir une eau potable… Le prix augmentant évidemment avec le niveau d’exigence sanitaire.
Faites appel à des spécialistes, ils sont là pour vous guider.