samedi 26 juillet 2008

L'agriculture intensive dénoncée par C. Bourguignon

9782869851887

J'ai commandé un livre de C. Bourguignon et sa femme : Le Sol, la Terre et les Champs, je l'entamme ce soir, je serai certainement amenée à vous en reparler au travers d'autres articles.

En écoutant ce passage du film Alerte à Babylone de Jean Druon, vous prendrez (ou reprendrez) conscience de l'absurdité de l'agriculture intensive et d'une partie de ses effets néfastes.

Voilà en tout cas ce qui me motive, voilà ce contre quoi je veux agir. C'est dans ce but que j'ai postulé au M2 que je vais suivre l'année à venir et ce blog suivra la progression de ma réflexion.

Ce qui est dit ici est suffisamment clair et éloquent pour que je me passe de descriptif, prenez 4min et 17 secondes de votre temps pour écouter cet ingénieur agronome qu'est Claude Bourguignon, et faites partager car je pense que beaucoup ne se doutent encore de rien...



1 commentaire:

Gwénola a dit…

Pourquoi ne donne-t-on pas plus souvent la parole à des gens tes que ce monsieur? Enfin des propos intelligents et réfléchis sur la façon dont l'homme gère (faudrait-il dire, détruit?) son environnement.

Il y a urgence, en effet, à ouvrir les yeux, à réagir. Peu de personnes pourtant semblent se sentir véritablement concernées... Les gens continuent de vivre comme ils l'ont toujours fait, sans remettre en question leurs habitudes de consommation. Nous réclamons sans cesse plus, plus de rendement, toutes les espèces de fruits et de légumes tout au long de l'année, etc. Cela conduit à de véritables catastrophes écologiques.

J'habite en pleine campagne, je suis épouvantée de voir la quantité de pesticides et de produits chimiques en tout genre répendus dans les champs et les jardins. Et que je te traîte, et que je te pulvérise... C'est la moisson en ce moment, hier en voiture, je voyais les champs de blés en train d'être fauchés, la densité des épis est incroyable, il n'y a pas une herbe, pas une fleur pour rompre l'uniformité du blé...
J'ai trouvé cela effrayant.
A ma petite échelle, dans mon jardin, nous sommes aujourd'hui la proie des pucerons, en raison de la quasi-disparition des coccinelles...
De même, où sont passés les hérissons?
Les exemples sont multiples.

Chaque maillon de l'écosystème qui disparaît est une perte tragique, dont les conséquences seront, à plus ou moins long terme, effroyables.
Il est donc urgent de changer les mentalités. Je suis allée acheter des fleurs dans une jardinerie; en passant à la caisse, je vois une limace sur le pot, en fait la remarque à haute-voix. La réaction de la caissière est sans appel: "oh, il faut les tuer ces bêtes-là!" J'ai dit, "non, non, il y a de la place pour tout le monde, on la mettra un peu plus loin!" :)